Economie verte

Je fais partie des auteurs de l’initiative pour une économie verte, dont j’ai co-présidé le comité puis co-dirigé la campagne de votation. Cette initiative populaire voulait inscrire les principes de l’économie circulaire dans la Constitution et visait une empreinte écologique d’une seule planète pour la Suisse en 2050, reprenant l’objectif du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD). Le Conseil fédéral a présenté un bon contre-projet, que le parlement a malheureusement rejeté. L’initiative a été soumise en septembre 2016 au peuple, qui l’a refusée à 63 %. Je continue cependant à m’engager avec conviction pour l’économie circulaire.

 

Notre initiative populaire a lancé le débat au sein du grand public, mais aussi auprès des décideurs du monde politique et économique. C’est pourquoi, parallèlement à mon engagement politique, je collabore désormais à titre professionnel à des projets pour faire avancer l’économie circulaire sur le terrain, via la fondation sanu durabilitas, un think tank du développement durable, dont c’est un des dossiers phare. Nous avons notamment contribué à la mise sur pied du mouvement Circular Economy Switzerland avec d’autres organisations comme SwissEconomicForum, Impact Hub, Migos Engagement ou MAVA. Ce projet implique entre autres un BusinessLab à destination des petites et moyennes entreprises suisses, centré sur les modèles d’affaires circulaires, ainsi que le développement d’une boîte à outils pour les entreprises et de recommandations politiques pour faciliter la transition vers l’économie circulaire. Nous collaborons enfin avec le Programme national de recherche 73 sur l’économie durable, dont nous relayerons les résultats auprès des milieux intéressés.

 

Comme sur d’autres dossiers, le temps nous donnera raison. A l’image de nombreux entrepreneurs, des politiciens d’autres partis commencent enfin à s’intéresser à ce thème, ce qui est toujours un signal positif.

A ce sujet: Comment la cause environnementale va de l'avant

 

L’économie est l’interface par laquelle nous exploitons notre environnement. A ce titre, elle ne doit pas être considérée comme un problème, mais au contraire comme un levier ou un partenaire, qui doit nous permettre à l’avenir de gérer les ressources naturelles de manière durable. Les conditions-cadres doivent dès lors être aménagées pour que les entreprises puissent réaliser pleinement la transition écologique de notre économie. Il s’agit de passer d’une économie linéaire, qui extrait les matières premières, puis les transforme en produits vite consommés et jetés, à une économie circulaire, qui économise, réutilise, revalorise et recycle un maximum de matériaux. Le plastique fait partie des matériaux dont nous devons nous préoccuper. Le Conseil fédéral a dans ce contexte accepté mon postulat pour une stratégie de gestion durable des matières plastiques.

 

Je m’engage aussi pour l’économie de fonctionnalité, qui vend l’utilisation du produit plutôt que le produit lui-même, car elle permet d’optimiser l’usage des ressources, et contre l’obsolescence programmée. Dans ce dernier domaine, les Verts ont obtenu un rapport du Conseil fédéral, mais tant le Conseil fédéral que le parlement refusent pour le moment de prendre des mesures concrètes.

 

Enfin, je suis convaincue du fait que la numérisation, la robotisation et l’IA peuvent être une chance pour l’environnement, pour autant que l’on exploite sciemment leur potentiel pour économiser de l’énergie et des ressources et ai déposé plusieurs interventions dans ce sens.

 

Notre initiative populaire a lancé le débat au sein du grand public, mais aussi auprès des décideurs du monde politique et économique. C’est pourquoi, parallèlement à mon engagement politique, je collabore désormais à titre professionnel à des projets pour faire avancer l’économie circulaire sur le terrain, via la fondation sanu durabilitas, un think tank du développement durable, dont c’est un des dossiers phare. Nous avons notamment contribué à la mise sur pied du mouvement Circular Economy Switzerland avec d’autres organisations comme SwissEconomicForum, Impact Hub, Migos Engagement ou MAVA. Ce projet implique entre autres un BusinessLab à destination des petites et moyennes entreprises suisses, centré sur les modèles d’affaires circulaires, ainsi que le développement d’une boîte à outils pour les entreprises et de recommandations politiques pour faciliter la transition vers l’économie circulaire. Nous collaborons enfin avec le Programme national de recherche 73 sur l’économie durable, dont nous relayerons les résultats auprès des milieux intéressés.

L’économie est l’interface par laquelle nous exploitons notre environnement. A ce titre, elle ne doit pas être considérée comme un problème, mais au contraire comme un levier ou un partenaire, qui doit nous permettre à l’avenir de gérer les ressources naturelles de manière durable. Les conditions-cadres doivent dès lors être aménagées pour que les entreprises puissent réaliser pleinement la transition écologique de notre économie. Il s’agit de passer d’une économie linéaire, qui extrait les matières premières, puis les transforme en produits vite consommés et jetés, à une économie circulaire, qui économise, réutilise, revalorise et recycle un maximum de matériaux. Le plastique fait partie des matériaux dont nous devons nous préoccuper. Le Conseil fédéral a dans ce contexte accepté mon postulat pour une stratégie de gestion durable des matières plastiques.

Je m’engage aussi pour l’économie de fonctionnalité, qui vend l’utilisation du produit plutôt que le produit lui-même, car elle permet d’optimiser l’usage des ressources, et contre l’obsolescence programmée. Dans ce dernier domaine, les Verts ont obtenu un rapport du Conseil fédéral, mais tant le Conseil fédéral que le parlement refusent pour le moment de prendre des mesures concrètes.